Houblons à titre indicatifs => à faire selon la disponibilité, l'idée est de trouver un équilibre entre les saveurs d'agrumes et de fruits tropicaux.
Exemples :
Amarillo, Mandarina Bavaria, Hallertau Blanc, Nelson Sauvin
Citra, Mosaic, El Dorado, Galaxy
Equinox, Azzaca, Sabro, Simcoe
Huell Melon, Chinook, Vic Secret, Centennial
etc...
Pour atteindre un IBU satisfaisant, Il est important de viser des acides alpha élevés puisqu'il n'y a qu'un seul houblonnage aromatique massif au hopstand. Le grainbill assez simple s'explique par une volonté de mettre en avant les qualités gustatives et olfactives de houblons assez nobles, et l'utilisation massive de grains crus (presque 20%) vise à accentuer le côté crémeux et juteux du breuvage.
On peut également y ajouter du lactose à la fin de l'ébullition ou dans le sirop de sucre destiné à l'embouteillage si l'atténuation semble trop importante :
- 125g pour un sucrage subtile
- 250g pour un sucrage marqué
- 500g pour un sucrage massif (on se rapproche alors d'une milkshake IPA)
Ne disposant pas des moyens techniques nécessaires pour limiter les risques d'oxydation (fermentation en keg, transfert sous co2, utilisation d'un beergun, etc...), attention toute particulière sur ce point : il sera impératif d'être vigilant lors des processus de fermentation et de l'embouteillage. Voici des articles très intéressants sur le sujet :
- https://www.alphabiere.fr/2021/01/17/neipa-synthese-definitive-du-style/ => une définition très juste du style
- https://www.alphabiere.fr/2019/01/31/guide-brassage-neipa/ => aborde de façon plus générale le brassage des NEIPA y compris comment limiter ce phénomène
- https://www.happybeertime.com/blog/2018/03/06/limiter-risque-doxydation-dune-neipa-remplissant-bouteilles-a-ras-bord/ => décrit l’impact stupéfiant du headspace sur l’oxydation des NEIPA. Je compte utiliser cette technique tout en sucrant légèrement à la baisse (5g/l) pour limiter le gushing